Depuis 2013 le gouvernement étudie un étiquetage de classification des meubles.
Il n’en est toujours rien pour l’ameublement qui est l’une des grandes sources de pollution intérieure !
Les résultats de cette étude montrent un grand nombre de polluants volatils émis par de nombreux matériaux servant à la fabrication de meubles : le bois, les métaux, les mousses, le latex, les textiles, le cuir et bien d’autres.
Les colles, les peintures, les vernis, les traitements de champignons, de feu ou d’insectes par exemple sont également mis en avant comme sources de pollution alarmante. « Au moins 661 substances ont été recensées et sont considérées comme potentiellement émises par les produits d’ameublement »
Tous ces polluants sont classés cancérogènes ou toxiques et mettent en avant alarmant pour la santé, la nécessité de limiter l’exposition de ces substances à la population et que les travaux d’étiquetages et de prévention doivent avancer.
Il est alors important de connaître les dangers de l’ameublement et de se protéger contre les polluants qui en émanent : 21 substances particulièrement dangereuses.
Les plus touchés restent les bébés, l’achat de l’intégralité des meubles neufs de la chambre de bébé allié à la peinture quelques mois avant son arrivée en fait un endroit propice aux polluants. L’association 60 Millions de Consommateurs a mené une enquête européenne réunissant pas moins de 70 familles volontaires recrutées en Grèce, en Allemagne, aux Pays-Bas et en France.
Ces participants, ayant récemment rénové ou meublé la chambre de leur enfant, ont testé les niveaux de formaldéhyde et de COVs en suspens dans l’air intérieur de la chambre.
Le verdict : 40 % des chambres testées ont des seuils repères de pollution pour le formaldéhyde et les autres composés organiques volatils au-dessus des valeurs guide internationales.
Revenons à des consommations plus respectueuses, naturelles, épurées !